samedi 30 juin 2007

Pas trop cuites, les pâtes !

Nous le savons tous : les pâtes sont un excellent moyen de consommer notre dose journalière indispensable de féculents.
En effet, la moitié des calories de la journée DOIT provenir de féculents, de préférence aux autres sucres, trop rapides.
Chaque repas devant donc être structuré autour des féculents, les pâtes semblent un aliment idéal et diététique pour y parvenir.

Mais attention : plus les pâtes sont cuites, plus leur digestion sera facile et rapide, et plus elles se comporteront dans le système digestif comme des sucres rapides. Elles présentent alors beaucoup moins d'avantages diététiques : stockage sous forme de graisse, assoupissement après le repas, grignotage encouragé... bref, tous les inconvénients du sucre rapide.

Le meilleur moyen de conserver aux pâtes tout leur intérêt est de les cuire absolument « al dente ». C'est-à-dire qu'elles doivent rester fermes à coeur. Pour cela, le plus simple est de respecter strictement les temps de cuisson indiqués sur le paquet (quitte à les réduire légèrement le cas échéant) et d'utiliser un minuteur. Une fois le temps écoulé, les pâtes doivent être égouttées immédiatement, car elles continuent à cuire tant qu'elles sont plongées dans l'eau chaude !

En respectant ces principes simples mais importants, vous aurez des pâtes délicieuses, fermes, non collantes, mais surtout excellentes sur le plan diététique : leur digestion sera lente et leurs calories libérées tout au long de la journée vous couperont la faim, vous évitant ainsi de grignoter. En outre, ces calories étant utilisées au fur et à mesure de leur libération progressive dans l'organisme, votre corps n'aura nullement besoin de les stocker... sous forme de graisse.

Enfin, les recettes étant innombrables, vous n'avez que l'embarras du choix et cet aliment peut être au coeur de tous vos repas si vous aimez cet excellent féculent, tellement meilleur "pas trop cuit" !.


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jeudi 28 juin 2007

Digérer l'ail

L'ail est un véritable trésor de bienfaits diététiques. On lui connaît de nombreuses propriétés bénéfiques pour notre santé, au premier rang desquelles une action antiseptique qui accroit notre résistance aux infections diverses et variées.
L'idéal serait d'en manger tous les jours tant il nous fait du bien, même s'il peut être à éviter dans certaines situations, comme par exemple juste avant une rendez-vous galant !
Mais encore faut-il le digérer, de nombreuses personnes se plaignant de troubles digestifs dès qu'ils consomment de l'ail.

Pour éviter cela, un petit truc : pensez à retirer de germe de l'ail avant de l'utiliser. Coupez la gousse en deux dans le sens de la hauteur, et retirez, sur chaque moitié, la partie centrale, qu'elle soit jaune ou verte. En effet, c'est ce germe qui rend la digestion de l'ail parfois difficile.

L'ail, c'est donc le contraire du blé : il vaut mieux ne pas manger le germe...

La diététique et les aliments sont vraiment bourrés de paradoxes !


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lundi 25 juin 2007

Le fer et les épinards

Chacun le sait : les épinards sont une source extraordinaire de fer et toute personne anémiée devrait s'en gaver ! C'est même la première leçon de diététique que l'on reçoit dans l'enfance...

Eh bien non ! Popeye a tort, et profondément tort.

Tout d'abord, les épinards sont loin d'être les végétaux les plus riches en fer, puisque les légumes secs, par exemple, et tout particulièrement les lentilles en contiennent de bien plus grandes quantités.

Mais surtout, et c'est là le plus amusant, ce fer est très peu assimilable par l'organisme. Cela signifie que manger des légumes riches en fer ne fait pratiquement pas varier le taux de fer dans le sang. Votre corps, finalement, profite très peu de cet apport d'un fer qui se trouve en réalité sous une forme très peu digeste.

Le seul moyen réellement efficace de consommer du fer reste les produits animaux, et tout particulièrement les viandes rouges et le boudin noir. En effet, cette couleur rouge vient justement de molécules contenant du fer (hémoglobine et myoglobine), en quantité importante (rien à voir avec les légumes !) et parfaitement assimilable !

C'est donc une légende diététique de plus qui tombe... Si vous manquez de fer, ce qui est parfois le cas de certaines femmes en raison des pertes menstruelles, il vaut mieux manger un steack de 200 grammes, ou mieux 100 grammes de boudin noir que... deux camions d'épinards !


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dimanche 24 juin 2007

Les aliments interdits

J'ai une position très claire sur ce sujet.
Il n'y a aucun aliment interdit, surtout si vous l'aimez !
Se priver n'est pas non plus très bon pour la santé et le but n'est pas de vivre plus longtemps en étant plus malheureux. La diététique, ce ne sont pas des dogmes.
D'autre part, une alimentation équilibrée est avant tout une alimentation la plus variée possible. En exclure un aliment à tout jamais, c'est sans doute se priver de quelques éléments qu'il est peut-être le seul à contenir.

Bien sûr, il est vrai que certains plats sont à surveiller. Mais vous devez doser votre effort sur ces aliments en fonction de vos goûts. Celui qui n'aime pas le fromage a bien de la chance : il n'aura aucun mal à supprimer quasi-totalement cet aliment très gras. Mais celui pour qui le fromage est un plaisir intense, lié à son éducation et à sa région d'origine, souffrirait sans doute trop à s'en priver. Celui-là devra donc doser son effort, en diminuant légèrement sa consommation sans pour autant se l'interdire, et en étant par contre plus rigoureux sur d'autres aliments gras qu'il apprécie moins.

Ce qui compte, c'est l'effort global, pas l'obéissance aveugle à des dogmes rigides.
C'est peut-être la raison pour laquelle aucun régime n'est réellement efficace à long terme.
En revanche, réguler raisonnablement sa consommation en ne s'interdisant rien totalement est beaucoup plus réaliste et est à la portée de tout le monde.
Adaptez vos habitudes en douceur, sans vous torturer, et les résultats seront bien plus durables.

La diététique, c'est simple et à la portée de tous.


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samedi 23 juin 2007

Le goût sans les graisses : difficile !

C'est tout le problème de la composition de plats diététiques pour les gourmands,,, C'est essentiellement sur les graisses que se fixent les molécules qui assurent le goût de nombreux aliments.

Prenons l'exemple de la viande : un bon steack est ce que l'on appelle un steack « persillé », c'est-à-dire que la viande est infiltrée par un réseau très fin de filets gras. C'est même, pour les gastronomes, un critère de qualité d'une pièce de boeuf. Cette graisse harmonieusement répartie dans le muscle est porteuse de la plupart des arômes de la viande.
Autre exemple : les fromages, dont les matières grasses stockent les arômes développés par l'affinage. Les fromages allégés peinent à tenir la comparaison avec les autres, ne serait-ce que sur le plan de l'onctuosité.

Les industriels ont déployé des trésors d'imagination pour remplacer ces graisses et fabriquer des aliments allégés, plus diététiques. Comme ces crèmes fraîches à 5% au lieu de 40%, dont la crème est remplacée par une sorte de mélange de farine et d'eau (pour simplifier). Si vous lisez bien le pot, vous verrez d'ailleurs qu'elles n'ont pas le droit de s'appeler « crème fraîche ». Dans les yaourts, ce sont aussi des adjuvants du style gommes et farines qui aident à reproduire l'onctuosité des matières grasses que l'on a supprimées.

Bref, toutes les techniques des industriels reviennent à fixer de l'eau avec diverses gommes, gélatines et farines épaisses pour reproduire le volume et la tenue de la matière grasse.
C'est ainsi que nous achetons de l'eau au prix de la graisse... mais c'est nous qui le voulons !

Tout cela en attendant la matière grasse diététique du futur, régulièrement annoncée mais jamais arrivée : celle qui traversera notre tube digestif sans être assimilée.

Un jour peut-être !


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vendredi 22 juin 2007

Pure et fraîche !

La publicité vous l'a dit : leur eau minérale ou de source est « pure et fraîche ». Voilà des mots qui font rêver et qui vous donnent envie de l'acheter !
Et pourtant, si l'on y regarde de plus près, la réalité est un peu différente.

Tout d'abord, qu'est-ce qu'une eau « pure » ? La seule eau « pure » qui existe est l'eau de pluie avant qu'elle ne tombe, ou l'eau distillée que vous mettez dans votre fer à repasser. Cette eau ne contient rien d'autre que de l'eau. L'eau « pure » n'est d'ailleurs pas très bonne pour la santé, et un peu bizarre au goût. L'eau en bouteille n'est donc jamais pure (heureusement) et, sur ce plan, elle est tout-à-fait équivalente à celle du robinet. La publicité, en revanche, ne se prive pas d'utiliser ce terme absolument faux en raison de son pouvoir magique sur notre inconscient.

Ensuite, la publicité nous dit que cette eau est « fraîche ». Ce mot peut avoir deux sens.
Le premier est en rapport avec la température. Il suffit donc de mettre n'imoporte quelle eau au réfrigérateur (même du robinet) pour qu'elle devienne fraîche, et elle l'est rarement au moment de l'achat dans le rayon du magasin. Se moquerait-on de nous ? Mais « fraîche » a un second sens, celui de « fraîchement récolté ». Là, il suffit de regarder les dates figurant sur la bouteille pour comprendre qu'on se fiche de nous, puisque la date limite de consommation est de... un an ! Ce n'est donc pas vraiment une boisson fraîche. Encore un mot magique utilisé juste pour vendre.

Dommage donc : cette eau n'avait que deux arguments pour séduire, et aucun des deux n'a le moindre sens. Le marketing diététique et ses mots magiques !...
Et nous n'avons pas parlé de ceux qui nous vendent une eau « essentielle », « naturelle » ou « source de jeunesse » !

Vive l'eau du robinet !

mardi 19 juin 2007

Éplucher les légumes : la corvée

Un des plus gros freins à la consommation de légumes semble être la flemme de les éplucher.
Il faut reconnaître que, pour certains légumes, les laver, les éplucher et les couper prend un temps pendant lequel on préfèrerait faire autre chose de plus passionnant.
Que celui qui n'a jamais épluché des oignons me jette la première pierre !

Pourtant, manger davantage de légumes est bel et bien la clé de notre santé. L'enjeu se compte tout simplement en plusieurs années de vie supplémentaire, et en meilleure santé qui plus est.

La solution que j'ai retenue, et qui me permet de manger des légumes en permanence, même les jours de grande paresse, est l'achat de légumes surgelés.
Par exemple, j'ai dans mon congélateur des sacs de carottes, poireaux, oignons et navets. Ces légumes sont vendus lavés, épluchés et même coupés en morceaux ou en dés. Le seul effort consiste à ouvrir le sachet, à prendre une poignée de légumes et à la jeter dans la casserole ou la poële.
Bref... le luxe ! Le paradis diététique sans efforts !

Quoique ! Un rapide calcul m'a permis de me rendre compte que je payais ainsi mes légumes encore moins cher que sur le marché, surtout si l'on compte le poids des déchets à l'épluchage. Et les hivers si froids que le prix du poireau grimpait en flèche, celui des poireaux surgelés restait stable. Diététique et porte-monnaie font ainsi très bon ménage.

Ajoutons que ces légumes sont en général mis en sachet immédiatement après leur récolte, et qu'il est impossible de trouver une plus grande fraîcheur, même sur le marché.

Seul problème : cette solution ne convient pas pour les crudités, mais seulement pour les légumes à cuire. Mais on ne peut pas tout avoir !

lundi 18 juin 2007

Moins de graisses !

Le problème, avec les graisses, c'est qu'elles sont très caloriques.
C'est dommage, parce qu'elles apportent pour une bonne part le goût des aliments !
Pourtant, si l'on veut gagner la bataille du surpoids et du cholestérol, c'est bien par là qu'il faut commencer.
1 gramme de glucides (sucres et féculents) apporte 4 calories. 1 gramme de protides (viandes) également. Mais 1 gramme de lipides (graisses) apporte, lui, 9 calories, soit plus du double.
En outre, les graisses sont stockées dans le corps et assez mal utilisées.
Bref, les graisses font grossir, et nombre d'entre elles font grimper votre mauvais cholestérol.

Le premier réflexe diététique pour manger mieux est donc de savoir repérer les graisses des aliments et de les diminuer. Il ne s'agit évidemment pas de les supprimer, puisqu'il faut manger de tout ! Mais, quitte à manger quelques matières grasses, autant choisir celles qui font moins de mal aux artères.

Pour schématiser beaucoup, la diététique nous apprend que les graisses à éviter sont celles qui viennent des animaux (viandes, oeufs, lait, beurre, fromage) et les meilleures viennent des végétaux (huiles diverses). Les exceptions sont les poissons gras qui apportent du bon cholestérol, et quelques huiles comme l'huile de palme ou l'huile d'arachide qui ne valent pas beaucoup mieux que le beurre !

En résumé, il est primordial de diminuer sa ration quotidienne d'aliments gras, tout en faisant un tri entre ses huiles, pour ne retenir que les meilleures en fonction de leur emploi (crudités ou cuisson).

Rififi sur l'Aspartame

La rumeur enfle, les articles apocalyptiques envahissent le net, vos amis vous en parlent... Bref, l'Aspartame serait dangereux, comme l'amiante et comme ma belle-mère, mais-on-nous-le-cache à cause du complot bien connu de vous-savez-qui-mais-non-mais-si.

Bref, des études auraient démontré un effet cancérogène de l'Aspartame et des lobbies puissants de l'industrie tenteraient d'étouffer l'affaire.

La vérité est un peu plus simple. En réalité, toutes les études montrant un danger de l'Aspartame ont été démontées et ne concernaient de toute façon que des doses hors d'atteinte pour tout consommateur normal. Certains pensent que le lobby sucrier n'est pas étranger à ces rumeurs qui l'arrangent bien. En réalité, aucun effet cancérogène n'a pu être démontré aux doses de consommation normales, même élevées.

Et le principe de précaution, me direz-vous !

Je vous répondrais que le principe de précaution en diététique, c'est avant tout d'éviter le sucre, dont les effets sur la santé sont, eux, malheureusement bien connus. Épidémie mondiale de diabète, obésité galopante avec son lot d'accidents cardio-vasculaires... Avec le sucre, on risque bien plus que ce qui est attribué à l'Aspartame par certains conspirationnistes.

Conclusion : entre un verre de soda classique et un verre de soda Light, il ne faut pas hésiter une seule seconde. 10% de sucre dans l'un (soit 5 sucres par verre), 0% dans l'autre.