mardi 31 juillet 2007

Le Coca, c'est affreusement sucré !

Dans la longue et régulière entreprise de diabolisation du Coca-Cola, chacun a en tête les images désastreuses de la bouteille de ce fameux soda et du nombre de sucres qu'elle contient, empilés à côté.
Un verre correspond à environ 4 sucres, un litre à 20 sucres, et une bouteille de 1,5 litres, si vous la buvez seul, vous fournira l'équivalent de... 30 sucres ! C'est horrible et toutes les mamans et toutes les « bonnes copines » du monde ne font que vous rappeler cette équivalence qui prouve que cette boisson est bien la pire au monde.
Je suis désolé de le dire, mais ces chiffres sont... justes !
Un litre de soda au cola non « light » contient effectivement l'équivalent de 20 sucres, soit 100 grammes de sucres, c'est-à-dire 10%.
Mais, pour être tout à fait juste, il faut dire aussi que c'est le cas de quasiment tous les sodas non light. Ce taux de 10% de sucres est même étonnamment constant quelque soit la marque de soda que vous consommez. Le Coca-cola n'est donc pas le seul en cause et, sur ce plan-là, ni meilleur ni pire que les autres sodas.

Mais allons plus loin et consultons la composition des jus de fruits et des « boissons aux fruits ».
On sera alors effaré de constater que les boissons aux fruits destinées aux enfants, même non gazeuses, contiennent elles aussi au moins ces fameux 10% de sucres. Elles sont donc aussi mauvaises à boire que le pauvre Coca-Cola, pourtant désigné à la vindicte populaire par les pires rumeurs !
Et les jus de fruits ? Guère mieux, puisque le moindre jus d'orange titre lui aussi ces fameux 10% de sucres, soit lui aussi les fatidiques 20 sucres au litre !
Mais alors, et les autres jus de fruits ?
Vérifiez vous-mêmes... Ils contiennent tous au minimum 10% de sucres, voire plus pour certains, comme le jus de raisin ou le jus de pomme, qui atteignent 12 à 14%, soit 28 morceaux de sucre au litre !!!
Et dire que les sucres des fruits ne sont pas les mêmes n'y change rien : leur assimilation sous forme liquide est pratiquement aussi rapide et la différence est négligeable.

La vérité est donc impitoyable : le Coca-Cola et les sodas ne sont en réalité pas plus sucrés que les jus de fruits. Ils ne sont ni meilleurs ni pires que les autres boissons non light, hormis l'eau.
Voilà une certitude qui tombe, un bouc émissaire qui disparaît !
Qu'allons-nous faire alors ?

Eh bien, nous allons tout simplement cesser de nous rassurer en désignant ce bouc émissaire facile et devenir plus rationnels. Boire de façon rationnelle, c'est boire davantage d'eau, et moins de boissons sucrées, qu'elles soient des jus de fruits, des sodas ou autres boissons non light. Bien sûr, les boissons light conviennent puisqu'elles n'apportent pas de sucres, sans pour autant représenter le danger que certains conspirationnistes voudraient attribuer à l'Aspartame (voire notre article).
Attention toutefois : la mode chez les industriels est aux boissons dénommées « peu sucrées » : moitié sucre, moitié édulcorant de synthèse (aspartame ou autre). Elles ne présentent pas le moindre intérêt, puisqu'elles sont tout de même sucrées ! Autant boire carrément light...
Et méfiez-vous aussi des eaux aromatisées, qui ne sont pas toutes sans sucres. Certaines en contiennent 3 à 4%, ce qui représente tout de même 8 sucres au litre.

Se désaltérer ne doit pas être une occasion de consommer du sucre. C'est souvent sur ce point-là, celui des boissons, qu'il y a le plus de bénéfices quand vous commencez à raisonner votre alimentation et à vouloir manger sainement.
Et remplacer le Coca-Cola par du jus d'orange ne vous fera rien gagner. Le remplacer par du jus de pomme sera même pire !
Passez au light et à l'eau, et vous gagnerez beaucoup sans souffrir.

Méfiez-vous autant du sucre que des rumeurs.
Manger malin, c'est aussi se servir de sa tête plutôt que d'écouter les conseils de sa voisine.

Et sur le plan de l'alimentation, les idées reçues comme celle-ci sont légion.

Nous n'avons donc pas fini d'en parler.


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vendredi 27 juillet 2007

Peser, quelle prise de tête !

Tout ce que vous avez lu sur la diététique vous l'a dit et répété : il faut peser vos aliments.
Une personne mangeant correctement serait donc nécessairement quelqu'un qui a une balance à sa disposition à table et pèserait systématiquement la moindre feuille de salade avant d'oser l'avaler.
Donc, et toujours si l'on en croit les spécialistes-en-blouse-blanche qui tiennent la rubrique diététique de votre magazine favori, manger serait une chose affreusement compliquée. Tant mieux pour ceux qui seront payés grassement pour vous assister, et tant pis pour votre portefeuille et votre sérénité !

Rassurez-vous... la réalité est bien moins angoissante et vous devriez pouvoir manger sainement et de façon équilibrée sans être obligé de téléphoner à votre nutritionniste avant chaque repas. Tant pis pour son portefeuille et tant mieux pour le vôtre !
N'oublions pas que les anorexiques pèsent généralement tous leurs aliments, et qu'une telle obsession n'est pas vraiment signe d'une attitude saine vis-à-vis de la nourriture.

Soyons donc plus mesurés et voyons à quoi la balance doit servir...

La base d'un repas, nous l'avons toujours dit, ce sont les féculents. Il en faut ni trop, ni trop peu, et il est vrai que ces aliments-là doivent être dosés. Cela ne signifie absolument pas qu'il faille les peser à perpétuité. Tous les diabétiques, contraints à cet exercice, vous le diront : on pèse ses féculents pendant quelques semaines, puis on se débrouille très bien à vue de nez.

Si vous connaissez votre besoin quotidien en calories (généralement 1600-1900 pour les femmes et 1800-2300 pour les hommes), il vous suffit de le diviser par 8 pour obtenir votre poids de glucides quotidiens. Ce calcul est le seul qui soit intéressant dans votre alimentation. Tout doit être structuré autour de cela.

Si vous avez obtenu 200 grammes (par exemple 1600 calories divisées par 8 = 200), répartissez-les sur 3 repas : ¼ le matin, et le reste réparti entre le midi et le soir.
Cela fait 50 grammes le matin et 75 à chaque repas, ou 40-80-80 si vous préférez... ne chipotons pas !
Le pain, les pâtisseries, brioches, croissants... contiennent en gros 50% de glucides. Si vous en mangez 100 grammes le matin, vous aurez donc vos 50 grammes pile-poil !
Les autres féculents (pâtes, riz, pomme de terre, purée, légumes secs...) en contiennent dans les 20%.
Pour faire un repas à 75-80 grammes de glucides, visez donc :
60 grammes de pain (ce qui fait 30 grammes de glucides).
200 grammes de pâtes ou riz cuits (soit 40 grammes de glucides)
un fruit ou un yaourt (pour faire le compte)
Au début, vous pèserez, car vous n'avez aucune idée de ce que cela représente dans une assiette. Puis, une fois que vous aurez l'oeil, vous vous débrouillerez tout seuls, sans même y penser.
Par exemple, 60 grammes de pain, c'est un quart de baguette.
200 grammes de pâtes cuites, c'est une bonne assiette.
Et si vous prenez une pâtisserie en dessert, réduisez le pain pour compenser.

Et vous découvrirez que vous ne mangiez pas assez de féculents !

Aucun des autres aliments ne doit être pesé, car il y a moyen d'y faire attention autrement.

Faire attention et peser ses féculents pendant quelques semaines peut changer votre façon de manger pour toute la vie. Cela vous permettra de ne plus vous inquiéter sur ce que vous mangez, car vous aurez l'assurance d'avoir une bonne base pour vos repas.
Si vos repas sont assez variés et que vos féculents sont assez lents à digérer, vous ne grignoterez plus.

Restera à étudier les autres aliments, et nous le ferons bientôt.



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jeudi 26 juillet 2007

Sardines à l'huile : comme le vin !

Manger du poisson est excellent pour la santé et une façon très diététique de varier ses apports en protéines. Le poisson est une « bonne viande ».

Bien sûr, en parlant ici des sardines à l'huile, je vous parle d'un poisson un peu différent. Il baigne dans l'huile et est donc un peu trop gras pour être conseillé comme aliment de tous les jours !
Il faut donc veiller à bien l'égouter avant de le consommer et ne surtout pas « saucer » l'huile ! Certains vont même jusqu'à laisser leurs sardines, préalablement égouttées, quelques instants sur du papier absorbant, ce qui n'est pas une idée ridicule, à condition que ce papier ne contienne pas d'additifs chimiques...

Mais ce que peu de gens savent, c'est que les sardines à l'huile se bonifient avec le temps. Rien à voir ici avec la diététique, mais plutôt avec la gastronomie.
Les véritables connaisseurs de sardines à l'huile n'ouvrent jamais une boîte avant que la date de péremption ne soit dépassée. D'ailleurs, il ne s'agit pas réellement d'une date « de péremption » mais d'une « date limite d'utilisation optimale » (DLUO) indiquée par la mention : « à consommer de préférence avant... », ce qui est très différent d'une véritable « date limite de consommation » (DLC). Le produit est donc encore consommable après dans un délai raisonnable.

Les amateurs de sardines à l'huile stockent donc leurs boîtes précieusement dans leur sous-sol ou dans une pièce fraîche, et les conservent pendant plusieurs années (la date indiquée est généralement très éloignée !). Ils les retournent régulièrement, plusieurs fois par an, comme on le fait avec les bouteilles de Champagne. Enfin, lorsque la date est atteinte ou dépassée, ils se régalent : les sardines sont alors infiniment plus tendres, presque fondantes, et leur parfum est incomparable.

Mais chacun fait comme il souhaite... à condition de ne pas saucer l'huile !!!


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mercredi 25 juillet 2007

Les légumes : soyons fous !

On ne le dira jamais assez : nous mangeons trop peu de légumes. Le programme national du Ministère de la santé le recommande, avec son slogan « 5 par jour », qui nous incite à augmenter notre consommation de fruits et légumes.

Qu'est-ce qui nous empêche de manger davantage de légumes ?
Bien souvent, c'est seulement l'habitude. Notre éducation, aussi, qui nous donne certains préjugés.
Le souvenir des épinards hâchés, des salsifis et des blettes de la cantine de notre enfance nous fait parfois encore trembler d'effroi dans nos rêves et nous nous réveillons en sueur ! Car il faut reconnaître que certaines cantines ou restaurants universitaires avaient un grand talent pour rendre infects des légumes pourtant délicieux.

Mes enfants ont été élevés autrement. À deux ans, mon fils cueillait son premier radis et lui trouvait le goût merveilleux de ce qu'on a récolté soi-même, en cachette de Papa ! Aujourd'hui, impossible d'émincer un oignon cru sans que ce galopin vienne en grapiller un peu pour s'en régaler. Sa friandise, ce sont les salades de chou blanc cru et les tomates cueillies sur le pied ! Et cet énergumène regarde la télévision en grignotant des carottes.

Comme on le voit, les légumes, c'est délicieux... si on a appris que c'était délicieux ! C'est juste une question d'image.

Et comme notre santé exige de manger davantage de légumes, il est temps d'apprendre à les aimer.
Redécouvrez donc les salades de crudités, croquantes et juteuses. Variez-les à l'infini : tomates, laitue, asperges, fenouil, maïs, betterave crue ou cuite, carottes, oignon hâché, échalotte, concombre, céleri, radis noir ou rouges, etc. La liste est longue et, comme pour la soupe, impossible de faire deux fois la même salade.

L'épluchage n'est plus vraiment un problème avec les salades en sachet, les asperges en conserve... Un concombre ou une carotte s'épluche, avec un couteau économe, en environ 10 secondes. Passage sous le robinet 2 secondes, et c'est prêt !

Pour les légumes cuits, c'est encore plus facile : nous avons vu qu'ils existaient désormais en sachets surgelés, plus pratiques et moins chers que les légumes frais.

Surtout, lorsque vous aurez appris à raffoler des légumes (et vous y parviendrez), vous pourrez vous en gaver. En effet, il n'y a pratiquement pas de limite à leur consommation... Nul besoin de peser votre ration, mangez-en autant que vous voudrez. C'est même le meilleur moyen de se rassasier et d'éviter ainsi d'abuser des autres aliments, plus riches et moins diététiques.
C'est une des clés essentielles du manger mieux. Aimer les légumes vous permet, en plus de votre ration de féculents, d'avoir des repas copieux sans risque pour votre santé ou pour votre embonpoint.
Car une personne qui mange sa portion de pain, de pâtes, un fruit en dessert, une grosse salade de crudités (tiens, je vais en reprendre !), une assiette d'excellente ratatouille... a peu de chance d'abuser ensuite du fromage et du gigot qu'on lui mettra sous le nez !
Manger mieux, ce n'est pas, vous le voyez, avoir deux haricots au fond de son assiette et une demi-biscotte pour saucer ! Ce genre de régimes inhumains ne peuvent pas réussir.

Les légumes sont donc une bénédiction, à condition de réapprendre à les apprécier. Oubliez les souvenirs de cantine, faites-vous des petits plats de légumes gourmands, et votre vie changera... et votre santé aussi !


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mardi 24 juillet 2007

La sélection rigoureuse des ingrédients

Prenez un paquet d'un produit alimentaire au hasard.

Cherchez sur l'emballage.
Il y a toutes les chances pour que le fabricant vous explique que certains de ses ingrédients ont été « soigneusement sélectionnés ».
Tel biscuit est à base de farines de blé « rigoureusement sélectionnées », tel café porte « un soin tout particulier au choix de ses grains » et tel jus d'orange est à base de fruits qui font l'objet dune « sélection rigoureuse ».

Bref, ce que ces gens vous garantissent, c'est qu'ils ont choisi leurs ingrédients. Rien de plus. Il ne manquerait plus qu'ils les prennent au hasard !
Pourtant, une telle phrase est rassurante et évoque pour le consommateur une assurance de qualité, contrairement aux produits concurrents qui prendraient, eux, le premier ingrédient venu.

Bien que ces mentions aient pour objectif de vous faire croire que le fabricant attache une grande importance à la qualité de ses recettes, on s'aperçoit en relisant mieux qu'il n'en est peut-être rien !

En effet, sur quels critères sélectionne-t-on si « rigoureusement » ?
En général, c'est d'abord sur le prix. Mais parfois aussi sur la facilité de mise en oeuvre des matières premières dans le processus industriel... Telle farine de moins bonne qualité sera peut-être préférée car elle encrasse moins un extrudeur, ou parce que son conditionnement convient mieux à la chaîne logistique de l'usine.

Donc, à bien y regarder, cette promesse d'une sélection rigoureuse, tant qu'elle ne dit pas sur quels critères a lieu le choix des ingrédients, ne vous garantit... rien du tout. Quand on ne dit que ça, c'est qu'on n'a pas grand chose à dire !

Mais écrire : « nous avons soigneusement sélectionné les graisses végétales les moins chères du marché mondial », c'est moins vendeur, évidemment !

Si on rayait d'un coup de crayon toutes les phrases vides de sens d'un emballage de produit alimentaire, il ne resterait souvent plus grand-chose !


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lundi 23 juillet 2007

Au moins 5 fruits et légumes par jour

La campagne gouvernementale « 5 fruits et légumes par jour » a été lancée pour faire face à l'épidémie de malbouffe, d'obésité et de diabète qui guette notre société et nos enfants.
Le constat est clair : nous mangeons incroyablement peu de fruits et légumes, préférant nous gaver d'aliments trop riches en sucres et en graisses.
Nous manquons ainsi de fibres, et nos grignotages se font avec des produits très caloriques et absolument inadaptés. Il vaut mieux, en effet, grignoter une pomme qu'une barre de céréales, même si cette barre se prétend allégée ou se présente abusivement comme un produit de régime.

Mais pourquoi 5 ?
En réalité, la campagne explique que le nombre minimum est de 5 fruits et légumes, et que l'objectif final à viser est plutôt de 10.
Mais comment compter ?

Le chiffre de 5 a été retenu parce qu'il est pédagogique. Il permet d'avoir une idée précise, pratique et facile à appliquer. La quantité réelle qui a permis de le calculer est plus précisément de 400 grammes pour 5 fruits et légumes et de 800 grammes pour les 10 à atteindre.

400 grammes à répartir sur les 3 repas d'une journée, cela paraît beaucoup. Mais c'est en réalité très peu si l'on s'en donne la peine.
Avez-vous déjà pesé une pomme ? Vous seriez surpris ! Pour un poids moyen de 200 grammes par fruit, il suffirait de manger 2 pommes par jour pour atteindre les 400 grammes !
Ajoutez à cela un légume dans votre plat de résistance et une soupe le soir, et le compte est vite fait !

L'équilibre diététique est beaucoup plus facile à atteindre que ce que voudraient faire croire les marchands de régime...

Mais abordons également le sujet de la variété.
Comme on le voit, il est assez facile d'atteindre les 400 grammes avec seulement 2 ou 3 fruits et légumes différents dans la journée. Et, dans l'idée, cela suffirait pour respecter le programme du Ministère de la santé.
Mais la variété présente aussi de nombreux avantages nutritionnels, nous ne cesserons d'ailleurs de le dire ici.
Il est donc bon d'essayer d'atteindre ou de dépasser ces 400 grammes, si possible avec le plus grand nombre de fruits et légumes différents.
Une pomme, un abricot, une assiette de ratatouille une petite salade de tomates et laitue, et vous aurez très largement vos 400 grammes, en ayant consommé 8 ou 9 fruits et légumes différents, selon que votre ratatouille contenait du poivron ou non !

Voilà donc l'esprit de cette excellente campagne, qui est sans doute le meilleur conseil diététique que l'on ait donné depuis longtemps à la population.
C'est simple, pas cher, facile à atteindre et surtout... rigolo et ludique pour les enfants.

C'est donc tout le contraire d'un régime, mais bel et bien ce que je prône ici : une hygiène alimentaire correcte et un équilibre diététique qui s'appuie sur une connaissance des aliments par celui qui les consomme.

Alors, après les 5, vous viserez peut-être les 10 !!!

Et il vous restera alors moins de place pour les aliments qui vous font tant grossir et font grimper votre taux de cholestérol.


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samedi 21 juillet 2007

Salades en sachet : le croquant sans l'épluchage

Il y a maintenant presque 20 ans sont apparues les salades en sachet. Ce mode de conservation révolutionnaire de légumes fragiles porte le nom de « quatrième gamme ». Son succès a été immédiat, malgré un prix au kilo très supérieur à celui des salades fraîches.

En effet, ses avantages, au-delà des bienfaits diététiques, sont nombreux. Avec ces salades, finie la corvée interminable de l'épluchage, du lavage et de l'essorage. Les salades sont prêtes à l'emploi, seules les plus belles feuilles sont vendues et leur propreté est absolue. Les chaînes de lavage qui traitent le produit passent même les salades dans un bain légèrement javellisé pour supprimer les bactéries qui pourraient gêner la conservation.
En outre, dans bien des cas, ces salades sont vendues en mélange de différentes couleurs, ce qui permet à chacun de se préparer une crudité colorée et variée sans avoir à éplucher et laver plusieurs salades entières.
Le sachet fermé contenant un gaz inerte (de l'azote), les salades se gardent peu de temps après ouverture et il faut les consommer rapidement. Mais bien refermé, en ayant soin d'en chasser l'air, le sachet vous fera deux jours sans problèmes.

Bref, nous l'avons déjà évoqué : le temps de préparation étant un frein important à la consommation des légumes et crudités diverses, ces produits sont les bienvenus. Sans compter que, si l'on choisit ses sachets parmi les premiers prix, le surcoût par rapport aux salades fraîches est relativement réduit, si l'on compte les pertes à l'épluchage.

Voilà donc une solution pour manger de la salade tous les jours, et à tous les repas.
Pourquoi ne pas ajouter systématiquement quelques feuilles dans les salades de crudités, ou en garniture avec les viandes ou entrées diverses.

Chaque feuille que vous mangerez sera un peu de place en moins pour des aliments moins diététiques !
Et pourquoi pas se jeter sur ces salades toutes prêtes pour calmer une envie compulsive de grignotage ? Ça croque, c'est délicieux, et le sachet peut y passer sans risque pour votre régime !

Bien sûr, ces salades ne valent pas, au goût, celles du jardin... Mais tout le monde n'a pas un jardin ou pas le temps de préparer ses propres salades !

Alors, vive le progrès !


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jeudi 19 juillet 2007

Une seule stratégie : digérer moins vite !

Voilà une façon un peu brutale de dire les choses, et même simpliste sans doute. Par exemple, il faudrait plus parler d'assimilation que de digestion. C'est un débat pour les spécialistes, et l'essentiel n'est pas là.
Car, globalement, ce que l'on peut retenir de notre alimentation actuelle, c'est qu'elle est généralement trop raffinée, trop digeste.
C'est une chose que la nature n'avait pas prévue et le mieux est, là encore, l'ennemi du bien.
Nous sommes aujourd'hui capables de produire des aliments élaborés très éloignés de la matière première originelle.
Du grain de blé au pain blanc, voire à la brioche, il y a du chemin, et la technologie est à toutes les étapes. La farine est raffinée à l'extrême et les techniques de fabrication « désossent » tous les ingrédients.

La nature avait prévu, elle, que nous mangerions des aliments bruts, dont la digestion est compliquée par la présence de fibres, d'impuretés ou par leur composition très complexe, et voilà que nous consommons des aliments reconstitués à partir d'un nombre faible d'ingrédients élémentaires, tous raffinés et très purifiés.
Résultat : nous digérons trop rapidement, et ce que nous mangeons passe si vite dans le sang que le corps est obligé de le stocker (on grossit). En plus, quelques heures après le repas, alors que nous devrions encore être en train d'assimiler des aliments longs à digérer, tout est déjà terminé et nous avons à nouveau faim. C'est là l'origine des grignotages !

Il faut donc bâtir votre stratégie diététique en partant de ce constat, et en évitant ces digestions ultra-rapides auxquelles notre corps n'a pas été préparé par Dame Nature.

Cela signifie qu'il faut ralentir l'assimilation.

Nous l'avons vu, il faut pour cela préférer les féculents plutôt que le sucre, et en manger des quantités suffisantes à TOUS LES REPAS.
En outre, ces féculents devront être choisis parmi les plus lents à digérer, comme les pâtes pas trop cuites, les légumes secs (excellents), le pain complet... bref, tous ceux dans lesquels les fibres n'ont pas été trop éliminées ou relâchées par le raffinage ou la cuisson. Sachez par exemple qu'une pomme de terre se digère plus lentement mangée entière que lorsqu'elle est consommée en purée !

L'autre moyen de ralentir l'assimilation, c'est de mélanger. Plus le contenu de votre intestin sera compliqué et varié, plus l'assimilation sera lente. D'où l'intérêt de manger de plus petites quantités, mais de tout. Comme par exemple préférer un repas complet à un plat unique.
C'est également la raison pour laquelle il est aussi peu diététique de grignoter en-dehors des repas : un même aliment sera moins vite assimilé s'il est mélangé à tout un repas que s'il est mangé seul, en-dehors du repas.
Vous craquez pour une pâtisserie... Pourquoi pas ? Mais essayez au moins de la manger en dessert, dans le cadre d'un repas complet. Ses glucides passeront moins vite dans votre sang, seront donc moins stockés en graisses, et vous tiendrez jusqu'au prochain repas plus aisément.

Donc, pour résumer : des produits moins raffinés et plus bruts, des repas variés comportant toujours des féculents, permettant ainsi de ne pas grignoter en-dehors des repas.


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mercredi 18 juillet 2007

Un poisson diététique et pratique : le Rollmops

Mangez du poisson !
On vous le dit, on vous le répète, et vous faites semblant de ne rien entendre !

Pourtant, c'est vraiment une bonne viande, très diététique, surtout si l'on se tourne vers les « poissons bleus » dont la graisse est riche en oméga 3 et 6, favorisant le bon cholestérol au détriment du mauvais. Les japonais ne sont pas champions du monde de la longévité pour rien : ils sont moins atteints que les autres par les maladies cardio-vasculaires grâce à leur consommation régulière de poisson.

Mais les arguments de ceux qui en consomment peu ne sont pas non plus ridicules.
Par exemple, le poisson est devenu très cher. En l'espace de quelques années, le prix de certains poissons a doublé, la ressource se raréfiant à vitesse grand V.
En outre, le poisson se conserve très mal (un ou deux jours au réfrigérateur, pas plus) et n'est pas d'un contact très agréable. Il « parfume » le réfrigérateur, mais aussi la cuisine lorsqu'on le prépare.
Enfin, si votre poissonnier ne l'a pas apprêté, la tâche d'écaillage, vidage et découpage est longue, délicate et salissante. Bref, les raisons sont nombreuses pour en manger moins souvent qu'il ne le faudrait.
On se rabat donc sur le poisson pané, pratique, peu cher, mais véritable éponge à graisses, contenant souvent plus de chapelure huileuse que de poisson.

Mais avez-vous pensé au Rollmops ?
Il s'agit de hareng frais, conservé, à la façon des cornichons, dans du vinaigre mariné contenant quelques épices, oignon, etc.
Les filets sont absolument sans arête, incroyablement tendres et juteux, roulés dans un simple bocal en verre rempli de vinaigre blanc parfumé.
Le temps de préparation est nul (ouvrir la boîte et sortir le filet !), pas de cuisson, pas d'épluchage, même pas d'égouttage ! Bref, le poisson idéal pour les soirs où l'on n'a pas le temps.

Ce produit est vendu en général avec le saumon fumé, le tarama et les anchois, dans des rayons-frigos. Il se conserve longtemps au frais.
Mais c'est une vente minoritaire pour un supermarché, et le magasin peut parfois être tenté de pratiquer des prix fantaisiste. Il faut donc veiller au prix au kilo égoutté, qui doit être indiqué.
Et, en règle générale, vous constaterez que vous avez là un poisson dont le prix au kilo, si vous tenez compte du fait qu'il est déjà en filets, est plus que raisonnable, et même souvent bon marché.

Des oméga 3 et 6 au rabais, pourquoi se gêner ?

Une bonne idée santé pour les fainéants !


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mardi 17 juillet 2007

La maladie du poulet fou ?

La crise de la vache folle a profondément marqué nos modes de consommation.
Quiconque connaît un peu le marché de la viande et ses pratiques n'a, en pleine crise, jamais été rassuré par le moindre label ni garantie d'origine. La viande est un marché de maquignons (dans tous les sens du terme) et le restera sans doute encore longtemps.

La population a été impressionnée à l'époque par une image : celle de la vache nourrie à la viande. En réalité, il s'agissait de farines animales, dont certaines contenaient de la vache. Le problème était donc plus un problème de cannibalisme qu'un problème de consommation de viande par les bovins.
Reste que l'aspect contre-nature d'une vache nourrie aux farines de viande n'a laissé personne indifférent. Chacun a condamné les pratiques aberrantes de l'industrie agro-alimentaire, à juste titre d'ailleurs.

Une réponse a aussitôt été apportée par certains acteurs de la filière de la viande bovine en garantissant une viande de qualité provenant d'animaux exclusivement nourris d'herbe et de grains. Ces produits, issus de vaches enfin redevenues herbivores, nous ont rassurés, et sont devenus emblématiques du nouveau marché de la viande : la vache doit désormais rester un animal herbivore et ne doit pas consommer de viande. En réalité, les farines animales existent toujours et sont toujours utilisées, mais sous une forme moins dangereuse et plus discrètement.

Mais il est amusant de constater que cette crise a aussi causé certains dégâts collatéraux.

En effet, de nombreux poulets portent maintenant la mention rassurante : « nourri exclusivement de végétaux ». Ouf ! Voilà bien un animal qui ne risque pas d'être détourné de sa nature herbivore pour nous contaminer ensuite avec des prions mystérieux et effrayants !

Seulement, voilà : il y a un hic...
La poule n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais un animal herbivore. C'est même naturellement un oiseau assez carnassier. Qui n'a jamais vu une poule tomber sur une grenouille ou sur une nichée de souriceaux n'a aucune idée de ce qu'est un prédateur cruel ! Jetez donc les restes de votre côte de boeuf dans un poulailler et vous verrez que les poules adorent la viande. Une poule passe ses journée à gratter le sol et le fumier, non pas à la recherche de végétaux, mais... de bestioles vivantes. Un bec de poule est une arme de prédateur, pas de mangeur de salade.
Seuls les poulets élevés en captivité, dans des conditions concentrationnaires et ne sortant pas du tout au-dehors ne mangent donc pas de viande.

Bref, un poulet qui ne mange que des végétaux est un poulet très éloigné de ce qu'a prévu la Nature !

Cela ne signifie pas que les poulets vendus en supermarché et portant cette mention (y compris ceux appelés « poulet fermier ») soient mauvais.
Cela signifie seulement que cette mention purement marketing n'est pas du tout un gage de qualité.

D'ailleurs, les seuls poulets ayant mangé de la viande, c'est-à-dire les poulets de basse-cour, sont de loin les meilleurs.
Mangez-en un une fois, et vous trouverez les volailles du commerce bien fades !


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lundi 16 juillet 2007

Choisir ses chips

Attention ! Nous allons parler là d'un des aliments les moins diététiques et les plus gras de l'univers. Assurez-vous qu'aucun enfant n'est à vos côtés, et je conseille aux âmes sensibles de passer cet article.

En effet, les chips vantent de nombreux arguments, en omettant soigneusement et systématiquement de parler de leur taux de lipides (matières grasses) :
-- délicieuses pommes de terre (sélectionnées avec soin, bla-bla-bla !)
-- véritable sel de Guérande
-- cuites avec soin (on se doute bien qu'ils ne les font pas brûler exprès !)
-- « à l'ancienne »
-- etc.

Bref, on évite soigneusement les sujets qui gênent et on met en avant ce qui peut faire passer le produit pour autre chose qu'une bombe à cholestérol.
Mais en réalité, il faut bien avoir à l'esprit que les chips sont purement et simplement des supports à graisse. Les rondelles de pomme de terre sont particulièrement fines, justement pour que la proportion d'huile soit maximale.
Les chips sont un des aliments les plus riches en graisse (à part peut-être le saindoux pur !). Si l'on y ajoute le fait qu'eles sont extrêmement salées, on obtient un tableau vraiment très noir sur le plan diététique.

Mais, nous l'avons dit et répété, aucun aliment n'est vraiment interdit. Si vous raffolez vraiment des chips, vous pouvez bien sûr en manger, mais il va falloir pour cela respecter quelques conditions.

D'abord, et c'est la principale condition, en manger moins souvent et en moins grandes quantités. Prenez-en une poignée et rangez le sachet. Ne le gardez pas devant vous, sinon il y passera !
N'oubliez pas que le meilleur moyen de se limiter dans la consommation des aliments gras, c'est de se gaver avant d'aliments « encombrants ». Avalez donc d'abord trois saladiers pleins de salade de crudités, deux assiettes de ratatouille, et vos chips feront ensuite moins les malines ! Bref, si vous les prenez en entrée, vous faites une grosse erreur ; il vaut mieux les manger après d'autres plats.

Ensuite, quitte à manger des chips, faites au moins l'effort de choisir celles qui seront les moins dangereuses pour votre coeur.
Inutile, bien souvent, de vous tourner vers les chips « light » ou « allégées » : c'est une véritable arnaque. Nombre d'entre elles sont en réalité aussi grasses que les autres, et celles qui le sont un peu moins ne le sont qu'à peine. Illusion marketing totale et quasi-mensongère, donc.
En revanche, vous pouvez essayer de choisir celles dont l'huile est moins néfaste pour les artères que les autres. Et il faut pour cela se touner vers la composition.
En général, vous lirez « huile végétale », ce qui ne vous informera pas beaucoup. Cela signifie la plupart du temps que vous avez affaire à la pire de toutes : l'huile de palme ou l'oléine de palme. Quasiment aussi saturée que le beurre, mais encore plus grasse. À éviter.
Le mieux est encore l'huile de tournesol, mais peu de fabricants l'utilisent, en raison de son coût. Encore faut-il vérifier dans la composition que l'on n'a pas que 3% d'huile de tournesol associée à 97% d'huile de palme, juste pour pouvoir l'écrire sur le sachet !

Enfin, ne vous jetez pas sur les chips « à l'ancienne » ! Vous vous en doutez, ces chips ne sont pas fabriquées dans des fours en briques par des artisans qui travaillent à mains nues, comme la publicité voudrait le faire croire. Elles sont juste encore plus grasses que les autres, pour avoir un goût encore plus attirant. Rien de plus en général !

Voici ce que l'on peut dire sur cette bombe à graisses que sont les chips. En vous souhaitant tout de même de très vite vous en dégoûter pour pouvoir vous en passer sans souffrir !


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dimanche 15 juillet 2007

Au bon goût de chocolat !

Combien de fois n'avons-nous pas entendu la publicité nous le dire : le biscuit ou les céréales sont « au bon goût de chocolat ». Mais pourquoi ne disent-ils pas simplement « au chocolat » ?
Nous supposons, bien sûr, que la publicité préfère toujours faire de belles phrases plus avantageuses et que c'est pour cette raison que le publicitaire a choisi cette formule.

En réalité, c'est à la fois beaucoup plus simple et beaucoup plus pervers que cela.

Pour éviter les abus, la règlementation sur le chocolat est très claire et très sévère : tout ce qui ne correspond pas vraiment à la définition du chocolat n'a pas le droit de s'appeler chocolat. Toutes les mixtures sans nom à base de graisses végétales diverses, variées et industrielles restent donc... sans nom. Interdit par exemple d'appeler « chocolat » la pâte brune mystérieuse qui se trouve au centre de certains biscuits, et qui tient davantage du sucre coloré mélangé à des graisses tout juste alimentaires que du véritable chocolat fondu !

La Loi nous protège donc des industriels peu scrupuleux qui voudraient faire passer pour du chocolat ce qui n'en est pas.

Voilà pourquoi, pour contourner ce problème, les industriels, dans leurs publicités, nous parlent du « bon goût de chocolat » : parce que ce n'est pas du chocolat, justement ! S'ils disaient que leurs biscuits ou leurs céréales sont « au chocolat », ils seraient certains d'être condamnés pour publicité mensongère, voire pour escroquerie.
Ils ont donc trouvé une formule élégante, qui dit tout ce qu'ils veulent faire croire sans jamais vraiment le dire, les mettant ainsi à l'abri de tout procès.

Vous trouverez exactement les mêmes formules sur bien d'autres produits comme :
-- parfum chocolat
-- parfum vanille (c'est de la vanille synthétique)
-- arôme fraise (molécules chimiques aromatiques imitant la fraise)
-- fraîcheur citron (pas une goutte de citron, bien sûr, sinon on vous le dirait !)
-- etc.

Bref, si on ne vous dit pas carrément et sans détour ce que c'est... c'est que ça n'en est pas !


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jeudi 12 juillet 2007

Moins de sel pour les artères

Tous les hypertendus redoutent le sel, car ils savent qu'il a tendance à augmenter leur tension artérielle.
Je ne vous souhaite jamais d'être soumis du jour au lendemain, pour des raisons de santé, à un régime hypo-sodé, le fameux régime « sans sel ». Les aliments perdent brutalement leur goût et tout semble fade.

En effet, le sel est ce que l'on appelle un « exhausteur de goût ». En sa présence, les goûts des aliments se renforcent, Je me souviens par exemple des melons affreusement fades de mon enfance que les vieux mangeaient après les avoir saupoudrés de sel.

Pourtant, plus on mange salé, et plus on s'habitue à l'effet du sel. Cela signifie qu'on aura tendance à avoir rapidement besoin d'encore plus de sel pour sentir le goût des aliments. Nous connaissons tous des gens qui salent les plats avant même d'y avoir goûté !
Globalement, aujourd'hui, nous mangeons beaucoup trop salé, les apports de notre alimentation étant très supérieur (parfois 10 fois plus) à nos besoins métaboliques. Il faut donc réduire les doses.
Difficile, car les industriels, connaissant le rôle du sel dans le goût, entretiennent une véritable « addiction » au sein de la population, en salant exagérément la plupart de leurs produits. Et les tentatives récentes du marketing diététique de nous faire acheter des produits dans lesquels on aurait diminué la dose de sel de 10% (c'est-à-dire rien) sont absolument dérisoires.

Comment faire alors ?
Il suffit pour cela d'être conscient du problème et de s'habituer progressivement à saler moins, en s'efforçant de se concentrer sur le goût de ce que l'on mange. Il faudra, pendant cette période, privilégier des aliments moins industriels, qui seront donc moins salés.
En effet, les gens qui mangent régulièrement peu salé ne trouvent pas leurs aliments fades. Ils sont habitués au goût naturel des aliments et celui-ci les satisfait. Un peu comme quelqu'un qui sort d'un lieu silencieux et est capable d'entendre le moindre bruit, tant ses oreilles sont devenues sensibles.

Il s'agit d'un véritable problème d'accoutumance et il faut se déshabituer de façon très progressive.

Cela demande donc un peu de temps, mais cela vaut la peine en termes de santé. Quelques semaines d'efforts pour rééduquer votre goût, pour réapprendre les goûts naturels des choses vous vaudront sans doute quelques années de vie supplémentaire en bonne santé. Ce n'est donc pas inutile.

Le sel, c'est vraiment juste une question d'habitude. Rien de plus.


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mercredi 11 juillet 2007

Les médecins du tour de France et mangermalin.fr

Un des articles que vous semblez apprécier le plus (si j'en crois le nombre de lectures) est celui sur la cuisson des pâtes.

Eh bien, il se trouve que, quelques jours après sa parution, au journal de 20h00 sur France 2, un médecin du tour de France est venu confirmer hier soir ce que j'écrivais ici.

À savoir que, pour que les coureurs aient de l'énergie durable, il est vital de cuire les pâtes al dente (c'est-à-dire encore fermes à coeur). Il explique que des pâtes trop cuites se comportent comme des sucres rapides, et ne sont donc d'aucun secours pour un sportif qui a besoin d'une énergie durable. Les coureurs du tour de France consomment donc de grandes quantités de pâtes (leurs besoins énergétiques sont énormes), ou de riz. Ces féculents leurs permettent de libérer l'énergie progressivement, au long de l'effort, et surtout pas d'un seul coup deux heures après le repas !

C'est exactement notre cas lorsque nous voulons que nos féculents nous aident à tenir jusqu'au prochain repas, sans fringale et sans envie de grignoter. La bataille contre le grignotage se gagne, répétons-le, pendant vos repas, à condition de respecter les deux règles de base :
-- aucun repas sans féculents, si possible choisis parmi les plus « lents » (et donc pas trop cuits).
-- suffisamment de fruits, de légumes et de variété dans les plats pour compliquer le travail de l'intestin et ralentir l'assimilation de l'énergie.

C'est à ce prix que vous éviterez de grignoter ces prétendus produits diététiques toute la journée. Car une barre de céréales ou un biscuit, même « diététiques », ce n'est jamais que de l'énergie et des sucres en plus, pour rien, en-dehors des repas. Bref, le meilleur moyen inventé par le marketing pour vous faire prendre des kilos parfaitement inutiles.

Garder ou retrouver un poids idéal, c'est toujours beaucoup plus facile et moins cher que le marketing diététique ne vous le fera croire !
Mais, pour cela, il faut acquérir quelques très simples bases de connaissance diététique.

Et c'est ce que je vous propose sur mangermalin.fr.
C'est mon combat. Et c'est une question de santé publique.


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mardi 10 juillet 2007

Une bonne glace !

L'été, la consommation de glaces bondit naturellement et, même si nous sommes encore très loin d'en manger autant que les Américains, champions du monde dans cette discipline, nous nous en rapprochons inexorablement.

La glace est-elle un aliment diététique ? Voilà toute la question que l'on se pose (ou que l'on évite soigneusement de se poser) l'été venu !

De quoi est donc constituée la glace ?

La glace contient bien sûr avant tout de l'eau. Mais elle apporte également beaucoup de sucre. Ce sucre, présent en très grande quantité, est du saccharose ou du glucose, c'est-à-dire un sucre assimilé très rapidement. Le pire en diététique !
Mais pourquoi sucrer autant les glaces ? Tout simplement parce qu'avec le froid, notre langue s'engourdit, et que nos papilles perdent leur sensibilité. Il faut donc exacerber toutes les saveurs, exagérer les goûts pour que nous les percevions encore. Goûtez donc une glace après l'avoir fait fondre et ramenée à température ambiante, et vous constaterez qu'elle vous semble aussitôt beaucoup plus sucrée que lorsqu'elle était encore gelée. Un sorbet fondu, c'est presque du sirop !
Pour les sorbets, nous avons pratiquement fait le tour des ingrédients : de l'eau, du sucre et un peu de fruit, comme pour un sirop. Bref, une sorte de néant diététique et des calories pour rien !

Mais les crèmes glacées contiennent en plus, comme leur nom l'indique... de la crème ! Pas toujours de la crème fraîche, d'ailleurs, puisque toutes sortes de graisses peuvent être employées. Cette graisse, pas très diététique, est destinée à rendre l'onctuosité des crèmes glacées pour en faire cet aliment irrésistible au dessert que nous connaissons tous !
Rappelez-vous donc que les crèmes glacées, tout aussi sucrées que les sorbets, sont également beaucoup plus grasses. Si cela présente un intérêt diététique pour les diabétiques dits « maigres », la crème ralentissant l'assimilation du sucre, cela reste une bombe à calories et à cholestérol pour tous les autres.

Cela ne doit pas vous faire abandonner à vie cet aliment si vous en raffolez ! Sachez seulement ce que vous mangez, réduisez les doses et la fréquence, et vous éviterez de l'embonpoint en limitant les sorbets et de l'embonpoint et du cholestérol si vous limitez les crèmes glacées !

Pour se repérer, les sorbets sont généralement des glaces aux fruits , alors que les crèmes glacées, si elles existent aussi aux fruits, sont généralement au chocolat, vanille, café, etc.

Enfin, la redoutable mode américaine de la « glace au pot », que l'on mange entièrement seul de façon presque machinale, ne vous mènera qu'à ressembler rapidement à... un Américain !


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lundi 9 juillet 2007

Thé léger ou fort ?

Vous a-t-on jamais demandé un thé, en vous précisant de le faire « léger » pour préserver le sommeil et éviter l'excitation ?
Cela paraît d'ailleurs logique : plus on fait infuser le thé, plus ses molécules actives doivent se concentrer et agir avec force...

Pourtant, sur le plan diététique et scientifique, c'est faux. Voyons pourquoi.

Nous le savons tous, le thé contient de la « théine », alcaloïde proche de la caféine, ayant les mêmes effets néfastes sur le sommeil.
À ce titre, le thé doit être considéré comme une boisson excitante, comme le café. Même si les concentrations sont souvent inférieures, ne perdons pas de vue qu'une tasse de thé a une contenance généralement très supérieure à celle d'une tasse de café !

Mais il faut savoir que la théine est une molécule qui se propage rapidement dans l'eau lors de l'infusion du thé. Dès les premiers instants, votre préparation se charge en théine. Au bout de quelques minutes, laisser infuser davantage votre thé n'y changera plus grand chose, l'essentiel de la théine étant déjà passé dans l'eau.
En revanche, le thé renferme aussi des tanins, auxquels il doit sa couleur et son astringence. L'astringence est cette sensation rapeuse de la bouche que l'on remarque lorsque l'on boit un thé très infusé ou quand on mange un kaki. Et ces tanins ont une propriété remarquable, puisqu'ils contrarient l'effet de la théine.

Plus votre thé sera chargé en tanins, moins la théine pourra agir.
Ces tanins étant beaucoup plus longs à passer dans l'eau, c'est en fin d'infusion qu'on les obtient majoritairement.
Au début de l'infusion, le thé léger renferme donc surtout de la théine. Mais en fin d'infusion prolongée, un thé fort contient aussi des tanins en grande quantité, et sera donc moins excitant.
Voici un paradoxe de plus de la diététique et de l'alimentation !

Reste que le thé fort colore davantage les dents. Votre dentiste le sait, puisqu'il vous demande, avant de choisir la couleur de vos couronnes... si vous buvez du thé !


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samedi 7 juillet 2007

La soupe

On devrait plutôt dire « les soupes », tant il est impossible de réaliser deux fois exactement la même et tant les ingrédients qui peuvent entrer dans sa composition sont innombrables.
Longtemps boudée, la soupe revient à la mode.
Il faut reconnaître qu'elle a bien des atouts sur le plan diététique.
À l'heure où chacun s'efforce d'augmenter sa ration de légumes et de fruits, voilà bien le plat idéal : non seulement il est constitué presque seulement de légumes, mais il permet en plus de les varier à l'infini. Dans un bol de soupe, vous n'avez pas un légume, mais souvent 5, voire 10 !
Ajoutons à cela que l'eau de cuisson, pour une fois, n'est pas jetée mais consommée avec les légumes, et on comprendra combien cette préparation peut être précieuse.
En effet, lorsque vous faites cuire des légumes à l'eau, vous jetez ensuite l'eau de cuisson, alors que la plupart des minéraux s'y sont dissous, et que cette eau a souvent autant de saveur que le légume lui-même !
La soupe, véritable décoction de plantes, vous permet de ne rien perdre.

Donc, il ne faut pas hésiter à inventer des soupes. Les légumes surgelés, tout prêts, sont parfaits pour rendre cette tâche plaisante et rapide.
Et pourquoi ne pas y glisser un reste de viande, un talon de jambon, les feuilles du chou-fleur ou les fanes des radis ou des carottes, qui seront mixés en fin de cuisson avec le reste ? La principale règle en diététique, c'est la variété !

Enfin, rien ne vous empêche de préparer, quand vous en avez le temps, une marmite entière de soupe (ce n'est pas plus long qu'une petite casserole), puis de la répartir en portions dans votre congélateur. Voilà un plat tout prêt, idéal à réchauffer au micro-ondes les soirs de grande paresse ou par manque de temps.

Sans oublier les soupes toutes prêtes, en briques ou en bouteilles, beaucoup plus chères mais aussi parfois bien pratiques.


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vendredi 6 juillet 2007

On mange mal !!!

Dans nos sociétés occidentales, une bonne part des problèmes de santé viennent de notre alimentation et sont finalement des problèmes diététiques.
Alors que la famine fut notre lot pendant des siècles, l'abondance actuelle nous permet aujourd'hui de satisfaire notre penchant naturel pour les aliments riches. Ce qui est normal, car l'abondance n'ayant pas été prévue par la nature, elle nous a programmés pour chercher de préférence des aliments riches.
Car c'est ainsi que se pose le problème : ce n'est pas vraiment que nous mangions trop, mais surtout que nous ne mangeons pas les bons aliments.

Si l'on veut dresser un panorama de la situation diététique dans nos pays, on constate que les aliments riches sont très représentés, alors que les aliments pauvres (fruits et légumes essentiellement) sont sous-représentés. Si l'on ajoute le fait que nos aliments riches sont, en outre, particulièrement digestes en raison de traitements industriels qui les ont raffinés à l'extrême, on comprend alors que, plutôt que de manger trop, nous "digérons trop".

Nous pourrions en effet manger davantage si nous acceptions de consommer des aliments moins riches et moins rapidement assimilables. C'est l'erreur fondamentale que font aujourd'hui les régimes et les diverses méthodes pour maigrir : tous sont basés sur la privation globale, ou sur la privation de certains types d'aliments, alors que la question ne se pose pas ainsi.

Globalement, nous consommons trop de viande, trop d'aliments gras, trop de sucre. Notre alimentation est déséquilibrée. En revanche, nous mangeons trop peu de féculents et de fruits et légumes.
Dit comme ça, cela paraît simple ! Mais la première chose que constate quelqu'un à qui vous conseillez un régime « idéal », c'est qu'il aura du mal à tout manger ! Lui qui s'attendait à se priver et à avoir faim en permanence, le voilà qui a du mal à finir son assiette de féculents !
C'est parce que notre ration de féculents habituelle est trop faible, et que nous les choisissons mal (nous les préférons trop digestes), que nous sommes condamnés au grignotage si lourd de conséquences. Grignoter en-dehors des repas est le mal du siècle.
C'est aussi parce que nous ne savons pas nous gaver de fruits et surtout de légumes qu'il nous « reste de la place » pour trop de viandes et de graisses.

Voilà pourquoi je pense que les régimes font fausse route. Se priver et manger moins n'est pas la solution. Déséquilibrer l'alimentation en supprimant totalement certains plats non plus.
Il faut répartir autrement les quantités de ce que l'on mange, et c'est ce que je compte bien vous expliquer, au fil des mois, sur ce blog.

La diététique est un marché immense, sur lequel les gourous divers, méthodes révolutionnaires et produits soi-disant géniaux pullulent. Mais réapprendre simplement à manger correctement ne coûte pas cher, et c'est pour cela que personne ne s'en soucie.

On en reparle ?


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jeudi 5 juillet 2007

Mets de l'huile... de colza !

S'il y a une chose que le marketing de l'huile d'olive ne vous dira jamais, tant il a investi massivement sur cet or vert avec des arguments diététiques, c'est que l'huile de colza est encore meilleure pour la santé que l'huile d'olive.
On peut même dire que l'huile de colza, sur le plan des oméga 3 et 6, et donc sur le plan des bénéfices cardio-vasculaires, est probablement la meilleure de toutes.
Elle n'a qu'un seul inconvénient : elle ne supporte pas qu'on la chauffe. Il faut donc la réserver pour les assaisonnements. Seul son goût un peu neutre peut lui faire toutefois préférer l'huile d'olive pour les tomates et certaines crudités méditerranéennes. Mais il suffit alors de la couper d'un peu d'huile de colza, et le tour est joué !

Attention, cependant ! On ne le répètera jamais assez : toutes les huiles sont aussi grasses et aussi caloriques les unes que les autres. Aucune ne vous fera moins grossir, et il faut avoir la main légère sur les quantités... l'avantage de l'huile de colza se situe essentiellement sur le plan cardio-vasculaire, pas sur le plan calorique ! Elle aura en effet tendance à augmenter votre taux de bon cholestérol et à faire baisser le mauvais, ce qui joue un rôle protecteur sur vos artères.

Mais alors ! Pourquoi ne nous le dit-on pas ?
C'est tout simple : l'huile de colza est la moins chère de toutes, puisqu'un litre vaut parfois moins d'un euro... Ce qui ne donne pas envie aux industriels de le crier sur tous les toits !
La diététique, ils préfèrent quand ça permet de vendre cher, sinon...


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mercredi 4 juillet 2007

J'adooore les courgettes !

Vous aimez les courgettes ? Vous avez bien de la chance, tant elles sont un excellent légume et un aliment recommandable sur le plan diététique.
Souvent, comme pour bien d'autres fruits et légumes, on manque surtout d'imagination et de recettes pour vraiment l'apprécier, et elle est alors le légume à découvrir d'urgence.
À la poële, à la cocotte, à la vapeur, et même au micro-ondes : quelques tranches dans une boîte passant au four à micro-ondes, un peu d'huile d'olive, quelques fines herbes ou herbes de provence une pincée de sel et de poivre et... en voiture ! Vous aurez des courgettes diététiques et cuites à point en quelques minutes.
Les faire revenir à la poële, à la façon d'une ratatouille, et c'est l'assurance d'une sorte de « caviar d'aubergines » presque sucré et délicieux.
Enfin, rien de tel pour alléger une purée que d'ajouter une portion de courgettes cuites à l'eau à vos pommes de terre avant de les mouliner. Délicieux et digeste !

Donc, si vous aimez les courgettes, et si, en plus, vous avez un jardin, vous voilà prêt pour le bonheur absolu !



En effet, rien de plus facile que de faire pousser un pied de courgette. Vous découvrirez vite qu'aucun légume du jardin ne produit autant : un seul pied et vous aurez du mal à manger toute votre production... C'est les voisins qui seront contents !
Comment s'y prendre ?
Si vous êtes patient, achetez un sachet de graines (3 ou 4 euros) et placez dès le début du mois de mai une ou deux graines dans un petit pot contenant du terreau. Cela peut se faire en intérieur, puisque la courgette adore la chaleur.
Puis, vous planterez le petit pied obtenu fin mai au jardin. Si vous n'avez pas la patience, achetez directement un pied (3 euros aussi !) fin mai et plantez-le tout simplement.
Vu la saison très tardive cette année, il n'est pas trop tard si vous vous dépêchez.

Prévoyez une place importante : au moins 1m sur 1m, car la courgette grandit beaucoup !
Ensuite, plus aucun soin n'est utile à part un peu d'eau si le temps est trop sec et un léger désherbage si c'est vraiment nécessaire.
En revanche, vous ramasserez chaque matin une à deux courgettes magnifiques, semblant avoir poussé dans la nuit à la vitesse d'un champignon ! Si vous n'y prenez pas garde, certaines vous échapperont et deviendront trop grosses, faute d'avoir été récoltées à temps !
Vous pourrez même vous payer le luxe de les cueillir assez petites, tellement vous en aurez !
Et la courgette, plus c'est jeune, plus c'est tendre. Même crues, les petites courgettes sont délicieuses.

Alors, pour faire le plein de recettes diététiques et avoir tout l'été en abondance un légume assez cher sans bourse délier, plantez des courgettes !


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mardi 3 juillet 2007

Boire glacé ?... ou brûlant ?

L'été arrive enfin (touchons du bois !) et la chaleur va arriver, avec son cortège de boissons fraîches.
Mais certains prétendent, pour nous embêter, qu'il vaut mieux boire chaud en été, afin de mieux se désaltérer ! Qui croire ? La diététique a-t-elle une réponse claire à cette question ?

Il suffit, pour répondre, de connaître le fonctionnement de notre estomac.
Lorsque nous buvons, ou que nous consommons un aliment chaud ou froid, la boisson ou l'aliment arrivent en quelques secondes (environ 5 secondes !) dans notre estomac. Mais pour être ensuite assimilés par notre corps, ils devront aller plus loin, c'est-à-dire quitter l'estomac et gagner l'intestin.
Et c'est là que la température joue un rôle !

Aucun aliment ne quitte notre estomac s'il n'est pas liquéfié et ramené à... 37°C. Pour cela, l'estomac va travailler, malaxer, remuer son contenu (aliment ou boisson), jusqu'à ce qu'il soit suffisamment liquide et à la température du corps.
Que se passe-t-il alors quand nous buvons une boisson fraîche ou chaude ? C'est simple : notre estomac la conservera jusqu'à ce qu'il l'ait réchauffée ou refroidie suffisamment et qu'elle soit arrivée à la température du corps. Et en attendant, il travaille, ce qui libère de l'énergie, et donc de la chaleur ! Boire trop froid ou trop chaud retarde donc d'autant l'assimilation de l'eau.

L'idéal serait donc de manger et boire des aliments et des boissons à 37°C ou aux alentours de cette température. Si les aliments chauds s'en éloignent généralement peu (sinon, ça brûle la bouche !), les boissons glacées, elles, peuvent en être très loin !
Mieux vaut donc un thé tiède qu'un verre d'eau glacée pour se réhydrater.

Même si cela n'interdit pas de boire frais pour le plaisir, c'est à retenir quand on cherche à réhydrater rapidement un nourrisson, un jeune enfant, ou une personne ayant souffert de la chaleur.

Bon été !


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lundi 2 juillet 2007

Chouette ! Des tomates grappes !...

Les tomates appelées « tomates-grappes », chacun le sait, sont un peu plus chères que les autres. Mais elles sentent si bon la tomate ! Comment résister ? D'autant plus qu'elles sont généralement bien rouges et d'un aspect irréprochable...
De là à leur trouver un avantage diététique, il n'y a qu'un pas que certains franchissent.

Tout d'abord, les « tomates-grappes », qu'est-ce que c'est ? En quoi sont-elles différentes des autres tomates du magasin ?
En fait, les tomates-grappes sont une variété de tomates ayant la particularité de pousser, contrairement aux autres, en grappes bien rangées et bien alignées. Il est donc possible de les récolter par branches entières, quand les autres tomates, elles, poussent une par une ou en bouquet disgracieux et ne peuvent donc être commercialisées qu'à la pièce.

Mais quel intérêt, me direz-vous, si ce n'est un avantage esthétique ?
Eh bien, sachez qu'une tomate, cela ne sent rien du tout, ou presque. Ce qui est très mauvais pour le commerce !
En revanche, les tiges, feuilles et branches de ce fruit sont couvertes de petits poils (on les sent très bien au toucher) qui dégagent une essence à l'odeur très forte dès qu'on les manipule. Touchez une branche de tomates, et vos mains, en brisant ces poils et leurs poches remplies d'essence odorante, se couvriront aussitôt d'un parfum puissant, assez éloigné d'ailleurs du goût réel de la tomate elle-même. Bref, tout ce qu'il faut pour se croire transporté sur un marché de provence, et se convaincre que ces tomates-là, elles, ont du goût !

En réalité, il n'en est rien. Les tomates-grappes, en elles-mêmes, n'ont pas davantage de goût que les autres. Car ce qui fait le goût des tomates, c'est d'une part la variété, mais surtout le mode de conservation.
En ce qui concerne la variété, celle-ci a été sélectionnée pour son aspect seulement, et pas vraiment pour son goût. Les tomates sont régulières, fermes, se conservent bien... mais sont assez insipides, comme la plupart des autres tomates du commerce. D'ailleurs, on cueille à la fois des grappes et des tomates à la pièce sur les même pieds ! Les grappes sont juste vendues plus cher.
Quant au mode de conservation, il faut savoir qu'une tomate conservée au froid perd définitivement son goût. Et, dans le commerce, elles passent presque toutes en chambre froide !
Rien d'étonnant donc à ce que l'on recherche en vain, dans les magasins, le goût des tomates d'antan !

En revanche, sachez qu'une tomate qui n'a plus son pédoncule se conservera généralement moins bien.
Qu'elle soit en grappe ou à la pièce, gardez-vous donc de retirer ce petit bout de tige. Et, par pitié, évitez le réfrigérateur à vos tomates !


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dimanche 1 juillet 2007

Gras, le jambon ?

J'ai connu une époque où l'on disait que même le poisson le plus gras était toujours moins gras qu'une viande maigre, et que la viande la moins grasse était la volaille, la plus grasse étant le porc.
Depuis cette époque, toute personne faisant attention à son alimentation évite donc soigneusement de manger les charcuteries diverses et variées, au premier rang desquelles... le jambon, aliment réputé non diététique !
Pourtant, cela fait bien longtemps que tout cela n'est plus vrai, et que le jambon est devenu la viande la moins grasse, et de loin. Si vous vous penchez sur l'emballage de vous jambons découennés du commerce, vous constaterez des taux de lipides incroyablement bas, de l'ordre de 2 ou 3%, quasiment aucune marque n'atteignant les 5%. Ce qui est beaucoup plus maigre que le premier poisson venu.
Bien sûr, ces graisses sont des graisses animales saturées. Mais le jambon est aujourd'hui le plus sûr moyen de consommer des protéines, indispensables à la santé, sans absorber en même temps trop de graisses. N'oublions pas que le steack hâché classique compte 15% de lipides, et que les versions les plus allégées ne descendent pas en-dessous de 5% !
Ne vous privez donc pas de jambon (sans la couenne, bien sûr !) : c'est presque un aliment à 0% de matières grasses ! Quoi de plus diététique ?


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